Le type 1 (primaire et secondaire) :
Il répond aux besoins éducatifs et de formation des enfants et adolescents présentant un retard mental léger.
Le type 3 (primaire) : Il répond aux besoins éducatifs des enfants et des adolescents présentant des troubles du comportement et de la personnalité.
Le type 5b (primaire et secondaire) : Il répond aux besoins éducatifs et de formation des enfants et adolescents malades et/ou convalescents .
Le type 8 (primaire) : Il répond aux besoins éducatifs et de formation des élèves présentant des troubles des apprentissages.
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Enseignement de type 1
« Le type 1 de l’enseignement spécialisé est destiné aux élèves qui ne peuvent être compris parmi les retardés pédagogiques et pour lesquels l’examen pluridisciplinaire conclut à un retard et/ou à un (des) trouble(s) léger(s) du développement intellectuel. » Décret Enseignement spécialisé mars 2004.
Les enfants ayant une déficience mentale légère ont accès aux apprentissages scolaires de base leur permettant de s’intégrer dans une vie sociale et professionnelle normale. Pour ce faire, nous travaillons en fonction du rythme de chaque enfant. Nous veillons à différencier le travail proposé et à proposer des activités adaptées à leurs besoins. Nous fixons les bases indispensables pour permettre à l’enfant d’évoluer.
Les enfants fréquentant l’enseignement de type 1 ont besoin de créer et d’utiliser des outils, des procédures et des référents stables, construits
dans un souci de cohérence tout au long de la scolarité. Nous veillons à construire et à structurer les apprentissages, à entraîner la mémorisation de certains savoirs et à rester attentif au transfert de ces apprentissages. -
Enseignement de type 3
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Classe TEACCH
Le programme TEACCH est un programme éducatif structuré spécialisé.
« Le recours à l’enseignement structuré dans le cadre d’une stratégie d’intervention est au centre du programme TEACCH depuis sa création au milieu des années 1960. », « L’organisation physique, les emplois du temps, les systèmes de travail individuels, le repérage visuel, et d’autres procédures sont les éléments de l’enseignement structuré qui se sont montrés utiles dans les classes des élèves autistes de tous âges et de toutes aptitudes fonctionnelles. »
L’organisation physique permet de faciliter la compréhension de l’environnement : des zones spatiales sont dévolues à des activités spécifiques :
- zone dévolue aux apprentissages indépendants de chaque élève ;
- zone de jeux ;
- zone de travail individuel et autonome ;
- zone de déjeuner ;
- zone de goûter ;
- zone de temps libre ;
- zone d’apprentissage des gestes de la vie quotidienne : toilette par exemple ;
- zone d’apprentissage des activités domestiques ;
- zone de travail personnel et bureau de l’enseignant ;
- zone de transition où sont affichés les emplois du temps individuels et personnalisés.
Toutes ces zones sont limitées clairement au moyen de matériel et de mobilier adéquats (paravents, tapis, étagères écrans, adhésifs de couleur sur le sol, etc.) : la lecture et la compréhension de l’espace sont immédiates et aisées (un des points forts des personnes porteuses d’autisme est l’intégration de l’information visuelle).
Et comme les instructions verbales sont difficilement compréhensibles pour l’enfant porteur d’autisme, l’élément essentiel de l’organisation de la vie dans la classe consiste à visualiser la succession des activités de l’enfant sur un support visuel, l’aidant à se repérer, se situer dans le déroulement du temps, les événements distincts qui le jalonnent et les liens entre eux.
Les systèmes de travail individuels comportent obligatoirement quatre types d’information :
- l’élève doit savoir quelle est la nature de l’activité sous forme de planification, dessins, photographies, schéma de montage, consignes écrites pour les lecteurs, permettant une identification facile des gestes et procédures à accomplir ;
- la quantité de travail qui est demandé, évaluable grâce à la planification de la tâche par le schéma construit en fonction du degré de compréhension de l’enfant ;
- un repère clair qui indiquera que la tâche est terminée ;
- l’indication concernant ce qui se passe immédiatement après l’exécution de la tâche.
La structuration de l’activité ou de la tâche à accomplir est par conséquent conditionnée par :
- une planification minutieuse ;
- une lisibilité et une clarté visuelle dans la composition et l’agencement des différentes étapes ;
- la réflexion concernant l’ordre d’exécution gestuelle : aucun détail de la procédure ne doit être oublié.
Les expériences et les observations de Schopler ont montré que les enfants atteints d’autisme travaillent mieux lorsqu’ils ont à disposition permanente des repères visuels qui présentent une division lisible du temps, un découpage fractionné de la façon dont on va occuper ce temps, une indication sur ce qui suit l’activité, dans le but de rendre toute action prévisible.
Il s’agit pour l’enseignant de la classe TEACCH de tracer en contours nets ce qui fait le quotidien d’un être humain, dans ses rapports à l’espace, au temps, à l’apprentissage, au jeu, au souci de soi, aux autres, bref à ce qui compose l’existence d’un être en perpétuel développement et enrichissement personnel. Car les personnes atteintes d’autisme sont submergées par les informations sensorielles et n’ont pas la capacité de traiter les informations parvenues au cerveau en vue d’en appréhender le sens ou de les organiser en les maîtrisant. Les repères visuels les aident à traiter l’information plus efficacement.
Acquérir une habitude d’agir de façon appropriée dans des circonstances ou des contextes destinés à se répéter est aussi un objectif dans l’organisation de la classe TEACCH. En effet, l’enseignant s’ingénie à créer des routines car « des routines productives peuvent constituer des manières systématiques d’accomplir des missions. Contraints à lutter pour comprendre ce que la situation nécessite et incapables de s’organiser facilement et efficacement ou efficacement, les élèves autistes tirent bénéfice des comportements systématiques3.
La routine enseignée est celle qui doit avoir des conséquences durables, dans la mesure où elle est commune à de nombreux types de travaux. Par exemple, note Mesibov : « appréhender systématiquement toutes les tâches de gauche à droite et de haut en bas est une méthode applicable à une multitude de tâches, comme ranger, laver la vaisselle, nettoyer le sol, trier, lire ou écrire. »
(source : WIKIPEDIA - https://fr.wikipedia.org/wiki/TEACCH)
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Enseignement de type 3
« Le type 3 est destiné pour lesquels l’examen pluridisciplinaire conclut à la présence de troubles structurels et/ou fonctionnels de l’aspect relationnel et affectivo-dynamique de la personnalité d’une gravité telle qu’ils exigent le recours à des méthodes éducatives, rééducatives et psychothérapeutiques spécifiques. » Décret Enseignement spécialisé mars 2004.
L’aspect relationnel est primordial. Nous engageons le dialogue avec l’enfant, nous sommes à son écoute, présent pour répondre à ses demandes, à ses besoins.
Nous proposons du travail différencié, adapté à chacun.
Ouvrir tout Fermer tout -
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Enseignement de type 5b
« Le type 5 de l’enseignement spécialisé est destiné aux élèves qui, atteints d’une affection corporelle et /ou mentale, sont pris en charge par une clinique ou par une institution médico-sociale organisée par la Communauté Française ou reconnue, à l’exclusion des colonies scolaires. » Décret Enseignement spécialisé mars 2004.
L’enseignement de type 5 est ouvert aux enfants malades. Notre école travaille avec des enfants de type 5b c’est-à-dire des enfants hébergés en hôpital pour des séjours plus brefs mais risquant de provoquer des retards préjudiciables dans leur scolarité.
Nous sommes présents au CHR de Namur. De fait, 2 enseignants de notre école y sont détachés.
Nous avons également une enseignante détachée au sein de l’institution « Les Goélands » à Spy.
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Enseignement de type 8
« Le type 8 de l’enseignement spécialisé est destiné aux élèves pour lesquels l'examen pluridisciplinaire conclut que, tout en ne manifestant pas de troubles de l'intelligence, de l'audition ou de la vision, ils présentent des troubles qui se traduisent par des difficultés dans le développement du langage ou de la parole et/ou dans l'apprentissage de la lecture, de l'écriture ou du calcul et dont la gravité est telle que, dans un premier temps, une intervention particulière dans le cadre de l'enseignement ordinaire ne peut suffire. » Décret enseignement
spécialisé mars 2004
Nous prônons la différenciation à tous les niveaux : objectif, matériel, rythme, accompagnement, évaluation... Nous veillons à tenir compte, au-delà du plan cognitif, des caractéristiques physiques, psychomotrices, psycho-affectives et sociales inhérentes aux difficultés de ces enfants.
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Intégration
Notre école travaille également en étroite collaboration avec des écoles de l’enseignement ordinaire. Celles-ci se situent dans le grand Namur.
Quatre de nos enseignants sont détachés pour travailler en intégration c’est-à-dire qu’ils suivent des enfants scolarisés dans l’enseignement ordinaire mais éprouvant quelques difficultés d’apprentissage.
Nos enseignants ainsi que les enseignants de l’enseignement ordinaire veillent à répondre ainsi aux besoins spécifiques de certains élèves.
Horaire des cours Tous les jours de 8 h 45 à 15 h 30.
Le mercredi de 8 h 45 à 11 h 30.
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Repas
Possibilité d’un repas chaud, d’un potage ou d’une boisson pour le repas de midi.
(voir section "restaurant" sur a page d'accueil)
- Un repas chaud = 3,5 €.
- Un potage = 0,50 €
- Une boisson (cacao, jus d’orange, jus de pomme...) = 0,50 €
(*) Données issues en partie du site "enseignement.be"